🐗 Conduire De L Eau Jusqu À Une Culture

AuTexas, la loi qui entre en vigueur ce jeudi punit jusqu’à la prison Ă  vie tout soignant qui pratiquerait un avortement, avec une exception en cas de danger majeur pour la UncinĂ©-dĂ©bat avait lieu ce 14 octobre, au cinĂ©ma Lux Luis Delluc. A l’affiche, le film « My Beautiful Boy » servait de support au thĂšme « Conduites addictives et Ados ». AprĂšs la projection du film, le dĂ©bat a Ă©tĂ© animĂ© par Camel Guelloul, ancien toxicomane, crĂ©ateur de l’association APICA ( Association de PrĂ©vention et d Poste Au sein du service Garonne et Canaux, vos missions s’articulent autour de 3 axes principaux : - suivre l’état des voies d’eau en collaboration avec une dizaine de directions et services (Direction de l’Action Territoriale, Direction des Jardins et Espaces Verts, etc.) : o surveiller rĂ©guliĂšrement les voies d'eau (Canaux CommentrĂ©ussir la cultures des lĂ©gumes?? Conseil pratiques La culture des lĂ©gumes rĂ©vĂšle un caractĂšre trĂšs important dans nos Ă©coles primaires. Les lĂ©gumes apportent un plus nutritionnel. Chez les Les pertes des rĂ©seaux de distribution d'eau connaissent de trĂšs importants Ă©carts entre villes et atteignent jusqu'Ă  41% Ă  NĂźmes, selon une enquĂȘte du Journal du Dimanche, dimanche 8 novembre. AprĂšs avoir consultĂ© les rapports annuels sur les prix et la qualitĂ© de l'eau des 57 plus grandes villes françaises, le JDD a dressĂ© une carte des "20 villes françaises qui Quandon veut faire des Ă©conomies, mieux vaut rouler calmement et donc, sans Ă -coups. Cela vous permettra cette fois d’économiser “jusqu’à 20 % de carburant par rapport Ă  une conduite agressive en ville”. De mĂȘme, durant les cinq premiers kilomĂštres de vos sorties en voiture, pensez Ă  rouler plus lentement que la normale. Unaccident impliquant un camion incendie de la MRC de La MatapĂ©dia et une camionnette est survenu vers 15h45 dimanche en aprĂšs-midi. Le camion de pompiers circulait SEPTÎLES, Qc — Le processus de traitement des eaux usĂ©es est suspendu pour une pĂ©riode indĂ©terminĂ©e Ă  Sept-Îles, en raison du bris d'une importante conduite sanitaire. Les autoritĂ©s municipales avertissent que la qualitĂ© des eaux de la baie des Sept Îles pourrait ĂȘtre affectĂ©e jusqu'Ă  ce que les travaux de rĂ©paration soient complĂ©tĂ©s. MIYAest une entreprise ambitieuse qui a pour objectif l’accĂšs Ă  une eau de qualitĂ© pour le plus grand nombre en Afrique de l’Ouest. Nous voulons diminuer de moitiĂ© le prix de l’eau potable et baisser le nombre de bouteilles en plastique qui polluent nos rues. Qui sommes nous? Convaincu qu’il est possible d’imaginer autrement l’accĂšs Ă  l’eau en Afrique, MIYA a lancĂ© ses Vouspilotez les Ă©tudes et coordonnez sa rĂ©alisation jusqu’à la mise en service. A ce titre, vos missions principales sont les suivantes : - Explorer, qualifier et traduire en termes techniques et Ă©conomiques les attentes exprimĂ©es, voire implicites des clients. - Croiser la connaissance des techniciens, monteurs, responsables d’exploitation et chargĂ©s d’affaires avec les donnĂ©es 4 La rĂ©colte : – Il faut opter Ă  rĂ©colter les laitues avant qu’elles ne commencent Ă  devenir amĂšres et faire pousser des fleurs. – Il est Ă  retenir que si vous faites la rĂ©colte le matin, la laitue a une teneur en sucre plus Ă©levĂ©e que si vous faites la rĂ©colte l’aprĂšs-midi. – Pour faire la rĂ©colte de la plante entiĂšre Voustrouverez ci-dessous la(les) rĂ©ponse(s) exacte(s) Ă  CONDUIRE DE L EAU JUSQU A UNE CULTURE que vous pouvez filtrer par nombre de lettres. Si les rĂ©sultats fournis par le moteur Voicitoutes les rĂ©ponses Conduire de l'eau jusqu'Ă  une culture. Cette question fait partie du jeu populaire CodyCross! Ce jeu a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, une sociĂ©tĂ© de jeux vidĂ©o Lasolution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 5 lettres et commence par la lettre É. Les solutions pour IL CONDUIT L'EAU DU MARAIS JUSQU'À LA MER de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. MatĂ©rielde sĂ©curitĂ© adaptĂ© Ă  la zone CĂŽtiĂšre jusqu’à 6 milles d’un abri Il comprend le matĂ©riel d’armement et de sĂ©curitĂ© basique ainsi que : 1 dispositif repĂ©rage et assistance d’une personne tombĂ©e Ă  l’eau sauf embarcations de capacitĂ© < 5 adultes et tous pneumatiques; 3 feux rouges automatiques Ă  main XbWZf. 1L'habitabilitĂ© d'une planĂšte dĂ©pend de nombreux paramĂštres si la planĂšte est trop petite, et donc trop lĂ©gĂšre, son atmosphĂšre s’échappera rapidement
 Mais parmi tous, la prĂ©sence d'eau liquide reste l'Ă©lĂ©ment central. Comprendre l'origine de l'eau sur Terre, c'est rĂ©pondre Ă  la condition nĂ©cessaire Ă  l'apparition de la vie et c’est Ă©galement un moyen d'apprĂ©hender la prĂ©sence de vie extraterrestre. Sans eau notre planĂšte serait morte 2L’origine de l’eau sur Terre est une vieille question scientifique, qui, par manque de donnĂ©es temporelles et spatiales, reste largement ouverte. En l'Ă©tat des connaissances, la Terre apparaĂźt globalement pauvre en eau. La prĂ©sence, en abondance, d’eau Ă  la surface masse des ocĂ©ans ~ 1,4 1021 kg ne saurait cacher le fait que le manteau terrestre qui s’étend sous la croĂ»te jusqu'Ă  2 900 km de profondeur est vraisemblablement pauvre en eau. La plupart des Ă©chantillons dont on dispose donne des valeurs de l’ordre de 250 milligrammes par kilogramme de roche. De par sa taille ~ 4 1024 kg il contient nĂ©anmoins l'Ă©quivalent d’un ocĂ©an soit ~ 1021 kg. 3Dans le manteau, l'eau, ou plutĂŽt l’hydrogĂšne, n'est pas prĂ©sente sous forme d'H2O liquide ou vapeur, mais sous la forme de groupements hydroxyles OH-, qui pĂ©nĂštrent dans les minĂ©raux le plus abondant Ă©tant l'olivine. Ils sont en gĂ©nĂ©ral en concentration trĂšs faible, mais ont des effets significatifs sur les propriĂ©tĂ©s physiques du manteau, puisque l’eau peut abaisser localement la tempĂ©rature de fusion des roches de l’ordre de 200°C et leur viscositĂ©* d'un facteur 100. La prĂ©sence d’eau rend le manteau plus ductile et permet l'existence de grandes cellules de convection*, dont la tectonique des plaques et le volcanisme en sont les expressions de surface. 4Enfin, sans eau, l'atmosphĂšre de notre planĂšte ressemblerait Ă  celle, trĂšs Ă©paisse, de VĂ©nus 96 % de CO2 et 3,5 % de N2. Sur Terre, l'eau a dissous en grande partie le CO2 atmosphĂ©rique pour laisser une atmosphĂšre riche en azote et donner naissance au cycle du carbone* cf. III. 18. La distribution de l'eau sur Terre 5Sur Terre, la formation de la croĂ»te ocĂ©anique au niveau des dorsales ocĂ©aniques* est associĂ©e Ă  une intense activitĂ© hydrothermale interactions entre la roche et l’eau de mer, dont les fumeurs noirs* tĂ©moignent du transfert vers la surface d'Ă©lĂ©ments essentiels aux cycles bio-gĂ©ochimiques fer, manganĂšse, zinc, cuivre. Elle aboutit surtout Ă  la formation de minĂ©raux hydratĂ©s. Par exemple, la serpentine se forme aux dĂ©pens de l'olivine, la premiĂšre contenant 12 % en poids d'eau alors que la seconde n'en contient que quelques dizaines de mg par kg. La croĂ»te ocĂ©anique voit ainsi sa concentration en eau multipliĂ©e par plus de 100. Sans un retour massif de l'eau de la croĂ»te ocĂ©anique, l'eau des ocĂ©ans disparaĂźtrait en moins de cent millions d'annĂ©es. 6L'eau piĂ©gĂ©e dans la croĂ»te ocĂ©anique est libĂ©rĂ©e en profondeur dans les zones de subduction*. Au fur et Ă  mesure de l’enfoncement de la plaque ocĂ©anique dans le manteau, la pression et la tempĂ©rature augmentant, les rĂ©actions mĂ©tamorphiques* libĂšrent l’eau et conduisent Ă  la formation de nouveaux minĂ©raux pauvres en eau. Ainsi, plus de 98 % de l'eau retournerait Ă  la surface et un Ă©tat stationnaire entre cette eau piĂ©gĂ©e dans la croĂ»te et celle libĂ©rĂ©e dans les zones de subduction serait atteint depuis l'ArchĂ©en soit depuis plus de 2,5 milliards d'annĂ©es. Les ocĂ©ans auraient donc atteint leur taille actuelle depuis cette Ă©poque. 7L'eau n'est cependant pas rĂ©partie de maniĂšre homogĂšne dans le manteau. Il existe des variations latĂ©rales ; par exemple, les basaltes montrent des teneurs en eau variables de plus d'un facteur quatre. Il pourrait aussi exister des variations avec la profondeur, pouvant aller jusqu'Ă  un facteur 50. Le conditionnel est requis, les Ă©chantillons terrestres plus profonds que 250 kilomĂštres restent exceptionnels et se limitent Ă  300 diamants. La nature de leurs inclusions minĂ©rales permet de dĂ©duire leur profondeur de formation et de plonger jusqu’à ~ 800 km. Avec si peu d’échantillons, le cycle de l’eau est donc gĂ©nĂ©ralement Ă©tudiĂ© de maniĂšre indirecte. Les donnĂ©es expĂ©rimentales aux hautes pressions et tempĂ©ratures montrent que si les minĂ©raux du manteau supĂ©rieur jusqu'Ă  410 km ne peuvent accommoder de grandes quantitĂ©s d'eau, ceux de la zone de transition manteau supĂ©rieur-manteau infĂ©rieur 410-660 km, peuvent, quant Ă  eux, contenir jusqu'Ă  2,6 % en poids d'eau. De plus, les zones Ă  faible vitesse sismique autour de 410 km profondeur et surtout la dĂ©couverte rĂ©cente d'une inclusion de ringwoodite un polymorphe de haute pression de l'olivine dans un diamant contenant au moins 1,5 % d'eau en poids dĂ©montrent que la zone de transition peut ĂȘtre au moins localement trĂšs riche en eau. En extrapolant Ă  son ensemble, il pourrait y avoir l'Ă©quivalent d'un ocĂ©an dissous dans la zone de transition. Pour le manteau infĂ©rieur 660-2900 km, les donnĂ©es expĂ©rimentales suggĂšrent que peu d'eau pourrait rentrer dans les minĂ©raux existants. Mais les compositions chimiques considĂ©rĂ©es restent souvent trĂšs simples, ainsi l'Ă©tude d’inclusions minĂ©rales de diamants du manteau infĂ©rieur devrait bientĂŽt apporter une premiĂšre estimation des teneurs en eau potentiellement prĂ©sentes. Pour le noyau de la Terre 2900-6400 km, aucune donnĂ©e ne permet d'apprĂ©hender avec prĂ©cision sa concentration en hydrogĂšne. Une vue d'artiste des conditions rĂ©gnant Ă  la surface de la Terre il y a 4,4 milliards d'annĂ©es. Cette vue est Ă  l'opposĂ© de celle qui a longtemps prĂ©valu, dĂ©crivant la Terre comme un milieu hostile, chaud et dĂ©pourvu d'eau. © D. Dixon avec autorisation Provenance de l’eau sur Terre 8La plupart des scientifiques s’accordent pour dire que, durant sa formation, la Terre a dĂ» perdre la majoritĂ© de son eau, dite primordiale, puis acquĂ©rir tardivement l’eau que nous voyons aujourd’hui. Mais il n’y a pas encore de consensus, ni sur la chronologie ni sur les composants apportĂ©s. Les modĂšles d'accrĂ©tion des planĂštes en gĂ©nĂ©ral prĂ©disent un Ă©pisode de fusion globale durant les premiĂšres centaines de millions d'annĂ©es, consĂ©quence de la libĂ©ration de l'Ă©nergie gravitationnelle et nuclĂ©aire. L’histoire de la Terre en particulier a Ă©tĂ© marquĂ©e par la formation de la Lune. Les similitudes gĂ©ochimiques entre la Terre et la Lune mais aussi la grande taille de la Lune et la courte distance Terre-Lune attestent d'une formation conjointe des deux objets via un impact entre la proto-Terre et un impacteur de la taille de Mars, aboutissant lĂ  encore Ă  la fusion globale des deux corps. Une telle histoire suggĂšre que l'eau terrestre et bien sĂ»r celle de la Lune ait pu ĂȘtre Ă©vaporĂ©e
 pour ĂȘtre ensuite apportĂ©e il y a environ 4,4 milliards d'annĂ©es, par des corps primitifs riches en eau, tels que des chondrites* ou des comĂštes. Sur la base des rapports isotopiques de l'hydrogĂšne, l’hypothĂšse d’un apport d’eau provenant de chondrites carbonĂ©es celles qui ressemblent le plus au soleil et qui contiennent jusqu'Ă  20 % d'eau en poids serait la plus vraisemblable. 9Pour comprendre si la Terre a perdu l'intĂ©gralitĂ© de son eau avant qu'elle ne soit apportĂ©e plus tardivement, il faudrait avoir accĂšs Ă  l'eau primordiale ou Ă  celle apportĂ©e tardivement. Bien sĂ»r, cela est impossible, tout ayant, en effet, Ă©tĂ© effacĂ© et mĂ©langĂ© par l'Ă©rosion* et la tectonique des plaques. LĂ  encore, ce sont des Ă©vidences indirectes, via la gĂ©ochimie des gaz rares et de l'azote, qui permettent de conclure Ă  la prĂ©sence d'eau primordiale sur Terre, mais un bilan reste en l'Ă©tat impossible Ă  faire. MalgrĂ© les difficultĂ©s soulignĂ©es, de grandes avancĂ©es ont nĂ©anmoins Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. Des zircons ĂągĂ©s de prĂšs 4,4 milliards d'annĂ©es prĂ©servent, dans l’abondance des isotopes* de l'oxygĂšne, la trace d'interactions hydrothermales, dĂ©montrant de facto la prĂ©sence d'eau. Cette observation prouve que, trĂšs tĂŽt dans l'histoire de notre planĂšte, les conditions Ă©taient favorables Ă  l'apparition de la vie. L’eau de notre planĂšte bleue est Ă  97,2 % salĂ©e ; on la trouve dans les ocĂ©ans, les mers, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L’eau douce ne reprĂ©sente, elle, que 2,8 % de l’eau totale du globe. Les glaciers polaires en renferment 2,1 %. Quant Ă  l’eau douce accessible, elle ne correspond qu’à 0,7 % du total qu’il faut rĂ©partir entre l’agriculture, sa plus grande consommatrice ~70 % de l’eau prĂ©levĂ©e, l’industrie ~20 % et l’usage domestique ~10 %. Non seulement l’eau douce est-elle gĂ©ographiquement mal rĂ©partie sur Terre, mais elle aussi, et souvent, trĂšs mal utilisĂ©e. Ce problĂšme, sĂ©rieux dans nos pays tempĂ©rĂ©s, devient gravissime ailleurs, lĂ  oĂč les moyens financiers et/ou technologiques font dĂ©faut 11 % de la population mondiale n’a ainsi aucun accĂšs Ă  de l’eau potable et presque 30 % de cette population n’ont pas accĂšs Ă  l’eau potable salubre Ă  leur domicile. Processus ancestraux ou innovants de potabilisation Transformer une eau initialement non potable en une eau potable est devenu un jeu d’enfant
 ou presque. Des technologies – certaines inspirĂ©es de processus ancestraux distillation, lit d’adsorbants
 et d’autres trĂšs innovantes – sont devenues monnaie courante, offrant une panoplie de solutions adaptables Ă  quasiment toutes les situations. Deux grandes familles de technologies peuvent ĂȘtre ici identifiĂ©es celles basĂ©es sur la distillation, consommant donc de la chaleur ; celles utilisant des membranes et fonctionnant principalement grĂące Ă  l’énergie Ă©lectrique. On parlera par exemple de distillation multiflash », distillation Ă  compression de vapeur » pour la premiĂšre famille ; d’ osmose inverse », nanofiltration », Ă©lectrodialyse » pour la seconde. L’inconvĂ©nient majeur de ces techniques c’est qu’elles sont trĂšs sophistiquĂ©es et nĂ©cessitent des investissements lourds, impossibles Ă  assurer par des pays sans moyens financiers ou techniques importants, associĂ©s Ă  des infrastructures de distribution robustes et bien ramifiĂ©es. Est-il possible de proposer des solutions moins coĂ»teuses dans ce domaine ? L’exemple des eaux chargĂ©es en fluor Le fluor est un oligoĂ©lĂ©ment prĂ©sent en trĂšs petite quantitĂ© ~2 grammes dans le corps humain. En faibles doses, il s’avĂšre trĂšs utile pour Ă©viter les caries dentaires ; il aide Ă  la minĂ©ralisation des os, au mĂȘme titre que le calcium et le phosphore. Mais lorsque la dose de fluor devient importante, elle peut provoquer la fluorose dentaire ; et, en cas de doses trĂšs fortes, la fluorose osseuse. Ces deux maladies sont frĂ©quentes en Afrique oĂč les eaux de boissons sont issues d’eaux souterraines assez chargĂ©es en fluor plus de 1,5 mgF-/L pour la fluorose dentaire, et plus de 4 mgF-/L pour la fluorose osseuse. Dents atteintes d’une fluorose dentaire. Nizil Shah/Wikimedia, CC BY-NC-ND La fluorose dentaire se traduit par l’apparition de taches blanches sur les dents ; elles Ă©voluent avec l’ñge pour devenir marron, pouvant mĂȘme entraĂźner une calcification des dents. La fluorose osseuse, caractĂ©risĂ©e par une fixation osseuse massive du fluor souvent d’origine hydrotellurique, se traduit par des blocages au niveau des articulations, voire des handicaps moteurs sĂ©vĂšres. La dĂ©fluoruration des eaux souterraines au SĂ©nĂ©gal Au SĂ©nĂ©gal, une technique trĂšs ancienne, rĂ©cemment revisitĂ©e dans le cadre du projet d’amĂ©lioration et de renforcement des points d’eau du bassin arachidier, consiste Ă  fixer les ions fluor par adsorption sur des os calcinĂ©s. Les eaux souterraines de ce bassin Kaolack, Diourbel et Fatick sont en effet connues pour leurs teneurs Ă©levĂ©es en fluor, souvent supĂ©rieures Ă  5 mg F-/L. Ce projet avait conduit Ă  la conception et Ă  la rĂ©alisation de dĂ©fluorurateurs familiaux. Les os d’animaux collectĂ©s dans les abattoirs homologuĂ©s sont calcinĂ©s, broyĂ©s, tamisĂ©s et mis sous forme d’une colonne, en y associant d’autres types de matĂ©riaux gravier, charbon. L’eau de puits, riche en F-, passe alors Ă  travers cette colonne qui fixera une bonne partie des F- par adsorption sur les fins grains d’os calcinĂ©s. Cette technique permet de traiter un grand volume d’eau concentration en fluor <1,5 mgF-/L pour un coĂ»t de 780 Ă  2500 F CFA/m3 d’eau traitĂ©e soit de 1,20 €/m3 Ă  3,80 €/m3. Son usage Ă  grande Ă©chelle n’a toutefois pu voir le jour Ă  cause de problĂšmes de goĂ»t et d’odeur observĂ©s durant le traitement. C’est la technique d’osmose inverse qui a Ă©tĂ© promue jusqu’à prĂ©sent par les autoritĂ©s locales, avec quelques installations fixes dans les plus grandes agglomĂ©rations. Certes cette technique permet d’avoir une eau de meilleure qualitĂ©, mais Ă  un prix trĂšs Ă©levĂ©, avoisinant les 8 €/m3 ; cela s’avĂšre extrĂȘmement coĂ»teux pour la population. Calcination des os dans le village de Ndiago Kaolack, SĂ©nĂ©gal en 2008. PÄ„otos prises par M. Ndong et E. Ngom. / Fourni par l'auteur DĂ©fluorurateur Ă  base de poudre d’os calcinĂ©s en cours de fonctionnement village de Ndiago au SĂ©nĂ©gal, 2008. / Fourni par l'auteur Un nouveau procĂ©dĂ© prometteur Au sein de l’Institut de chimie et des matĂ©riaux Paris-Est, nous avons mis au point une autre technique. Il s’agit d’une technique membranaire trĂšs simple, accessible et beaucoup moins risquĂ©e sur le plan sanitaire, mais avec un coĂ»t de revient trĂšs comparable Ă  celui de l’adsorption sur os calcinĂ©s. Lasaad Dammak, CC BY-NC-ND Cette technique, dĂ©crite dans la figure ci-contre, s’appelle la dialyse ionique croisĂ©e. On utilise une membrane Ă©changeuse d’anions MEA qui ne laisse passer que les ions nĂ©gatifs. Elle est constituĂ©e d’une feuille d’un polymĂšre spĂ©cial d’épaisseur ~150 ”m, placĂ©e entre deux compartiments ; l’un notĂ© F alimentĂ© par de l’eau Ă  traiter, l’autre notĂ© C, contenant une solution constituĂ©e de la mĂȘme eau enrichie avec du sel de cuisine NaCl Ă  une concentration de 5 g NaCl/L. Sous l’effet de leur diffĂ©rence de concentration, les ions Cl- traversent la MEA. Les ions sodium positifs ne pouvant pas traverser la MEA, c’est une quantitĂ© Ă©quivalente d’anions F- qui doit passer du compartiment F vers C pour Ă©quilibrer les charges Ă©lectriques. Ainsi, l’eau s’appauvrit en F- et s’enrichit en Cl-, un anion trĂšs tolĂ©rĂ© par l’organisme tant que sa concentration dans l’eau potable est infĂ©rieure Ă  ~250 mgCl-/L La directive europĂ©enne 98/83 du 3 novembre 1998. Pour faire circuler, Ă  trĂšs faible dĂ©bit, les solutions des compartiments F et C, un peu d’électricitĂ© de faible puissance est ici suffisante pour activer des pompes d’aquarium. En l’absence d’un rĂ©seau Ă©lectrique, ces pompes travaillant en courant continu pourront ĂȘtre alimentĂ©es par des panneaux photovoltaĂŻques. On pourra aussi tout simplement utiliser la gravitation pour faire couler l’eau Ă  traiter vers le compartiment F. Trente litres d’eau chaque nuit Les essais au laboratoire utilisant des eaux reconstituĂ©es se sont montrĂ©s trĂšs concluants et ont permis d’optimiser les paramĂštres du procĂ©dĂ©. Ces essais sont confirmĂ©s par des essais avec des eaux rĂ©elles sur un pilote de format A4. Ce format permet de produire pendant une nuit suffisamment d’eau pour la consommation quotidienne d’une famille d’une dizaine de personnes, soit une trentaine de litres par nuit. Le coĂ»t de revient reste assez faible puisqu’il n’y a pas de dĂ©penses Ă©nergĂ©tiques importantes et la membrane utilisĂ©e s’est avĂ©rĂ©e assez efficace. Cependant, comme pour toute installation, le dialyseur ionique nĂ©cessite une opĂ©ration d’entretien bimensuel. Il s’agit d’un lavage avec des solutions assez diluĂ©es en acide citrique ou de vinaigre, suivi d’un lavage Ă  la soude ou Ă  la chaux. Fin prĂȘt au niveau technique, le projet est aujourd’hui en attente de financement pour diffuser ces dialyseurs ioniques auprĂšs des usagers. NEOM permettra de rĂ©pondre Ă  tous ses besoins en eau par le biais du dessalement, grĂące Ă  une technologie rĂ©volutionnaire et durable, entiĂšrement alimentĂ©e par des Ă©nergies renouvelables. Des produits chimiques et des minĂ©raux de grande valeur destinĂ©s Ă  l'industrie seront extraits de la saumure rĂ©sultant du processus de dessalement et, afin de protĂ©ger l'Ă©cosystĂšme marin, nous nous sommes engagĂ©s Ă  mettre en place un systĂšme de traitement de l'eau de mer Ă  rĂ©cupĂ©ration intĂ©grale des ressources FIRrST, une premiĂšre mondiale Ă  cette Ă©chelle. 100 % des eaux usĂ©es seront recyclĂ©es et utilisĂ©es pour l'irrigation. Nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă  rĂ©cupĂ©rer toutes les ressources Ă  partir des eaux usĂ©es et des biosolides et Ă  rĂ©colter la cellulose, les nutriments, le sable et le biogaz. Elles seront utilisĂ©es pour l'amĂ©nagement paysager, l'agriculture, la construction et pour compenser les besoins en Ă©nergie. Toutes les eaux usĂ©es seront recyclĂ©es et exploitĂ©es pour la cellulose, les nutriments, le sable et le biogaz. Elles seront utilisĂ©es dans l'amĂ©nagement paysager, l'agriculture, l'Ă©nergie et la construction. Les eaux de ruissellement saisonniĂšres seront retenues et pourront retourner Ă  la terre grĂące au dĂ©veloppement de zones humides et d'autres mĂ©thodes de rĂ©tention. Dessalement de l'eau de mer NEOM innovera dans les processus de dessalement grĂące Ă  une technologie rĂ©volutionnaire, durable et renouvelable. Une vaste installation intĂ©grĂ©e pour le traitement de la saumure, l'usine de dessalement de l'eau de mer est au cƓur de cette transformation. BasĂ©e sur la nouvelle technologie de membrane d'osmose inverse Ă  haute rĂ©cupĂ©ration, elle vise Ă  approvisionner l'ensemble de la rĂ©gion de NEOM. Ces innovations permettront une rĂ©cupĂ©ration > 60 % et, d'ici 10 ans, traiteront jusqu'Ă  1 000 000 m3 d'eau par jour. Installation de traitement de la saumure Le traitement de la saumure est au cƓur de l'Ă©conomie circulaire de l'eau de NEOM, qui transforme le sous-produit du dessalement de l'eau de mer en produits chimiques, minĂ©raux et mĂ©taux de grande valeur destinĂ©s Ă  un usage industriel et agricole. Nous construirons et exploiterons une usine ultramoderne de collecte et de traitement de la saumure intĂ©grĂ©e Ă  l'installation de dessalement. ParallĂšlement, nous crĂ©erons un centre de recherche et de dĂ©veloppement qui explorera de nouvelles technologies et de nouveaux produits pour l'industrie. Stockage de l'eau potable Des rĂ©servoirs d'eau potable, capables de satisfaire jusqu'Ă  cinq jours de demande, seront construits Ă  travers le rĂ©seau d'eau intelligent de NEOM. La plupart de ces rĂ©servoirs seront d'importantes structures en bĂ©ton d'une capacitĂ© de stockage de plus de 100 000 m3 pour fournir Ă  la demande une eau potable de qualitĂ© et sĂ»re. Distribution et stockage De la cĂŽte au dĂ©sert, toutes les rĂ©gions de NEOM seront alimentĂ©es en eau par un rĂ©seau de 600 km de tuyaux en acier au carbone, de vannes, d'Ă©quipements, d'utilitaires et de conduites. Jusqu'Ă  20 stations de pompage seront mises en service et livrĂ©es d'ici la fin 2024, et six grands rĂ©servoirs d'eau seront construits au cours des quatre prochaines annĂ©es, pour une capacitĂ© de stockage totale de 6 000 000 m3. Installation de traitement des eaux usĂ©es Toutes les eaux usĂ©es seront collectĂ©es, traitĂ©es et rĂ©utilisĂ©es telle est la stratĂ©gie de gestion durable et innovante de NEOM. Pour atteindre cet objectif, environ 250 000 m3 d'eau par jour seront traitĂ©s dans des usines de recyclage et de rĂ©cupĂ©ration de l'eau autonomes et Ă  faible consommation d'Ă©nergie. 100 % de la collecte sera assurĂ©e par 2 500 km de rĂ©seaux intelligents de collecte des eaux usĂ©es, avec une couverture similaire de rĂ©seaux intelligents d'eau recyclĂ©e. RĂ©cupĂ©ration des ressources Le recyclage, la rĂ©utilisation et la rĂ©cupĂ©ration des ressources sont les piliers de la gestion circulaire de l'eau de NEOM. Les biosolides riches en nutriments, sous-produits du traitement des eaux usĂ©es, seront rĂ©cupĂ©rĂ©s grĂące aux bonnes pratiques pour des utilisations agricoles et Ă©nergĂ©tiques, comme la rĂ©colte d'engrais de haute qualitĂ©, la capture du biogaz et sa conversion en Ă©nergie Ă©lectrique. Le marchĂ© de l’eau minĂ©rale en sachets et en bouteilles est en pleine expansion au Burkina Faso. CÂŽest un marchĂ© rentable dans lequel il est possible d’investir avec un minimum de moyens et aprĂšs un travail acharnĂ© parvenir Ă  rĂ©aliser dÂŽimportants bĂ©nĂ©fices une fois arrivĂ© Ă  une phase de consolidation. Dans un pays sahĂ©lien comme le Burkina Faso, l’eau est une denrĂ©e qui est demandĂ©e en permanence. Les tempĂ©ratures vont parfois jusqu'Ă  40° C. L'eau minĂ©rale demeure, de ce fait, une boisson par excellence dont le commerce reste une niche rentable. Le marchĂ© de l’eau minĂ©rale est en pleine croissance ces derniĂšres annĂ©es au Burkina Faso. Le nombre de marques d’eau minĂ©rale autorisĂ©es sur le marchĂ© national est passĂ© de 43 marques en 2010 Ă  76 marques en 2019, soit une progression de 76,74%. Il existe sur le marchĂ© burkinabĂš, une plĂ©thore de marques d’eau minĂ©rale. Selon la ligue burkinabĂš des consommateurs, on dĂ©nombre environ 200 Ă  300 marques d’eau dite minĂ©rale ensachĂ©e ou embouteillĂ©e, parfois produites et vendues dans la clandestinitĂ©. Il s’agit donc d’un secteur hautement rentable, pour peu que l’on exerce lĂ©galement en faisant montre de professionnalisme pour se dĂ©marquer des eaux frauduleuses vendues sur le marchĂ©. En plus, investir dans la production et la commercialisation de l’eau minĂ©rale est une entreprise sans grands risques on ne souffre pas d’insolvabilitĂ© de clients, l’eau Ă©tant vendu cash. Dans les pĂ©riphĂ©ries des grandes villes et dans les petites villes, les burkinabĂš consomment l’eau minĂ©rale qui est disponible, sans s’accrocher des prĂ©fĂ©rences particuliĂšres comme les marques ou les labels des entreprises productrices. C’est la raison pour laquelle, malgrĂ© la rĂ©gulation du commerce de l’eau, le marchĂ© est inondĂ© d’une plĂ©thore de marques d’eau minĂ©rale non certifiĂ©es par le laboratoire national mais qui se vendent dans les pĂ©riphĂ©ries des grandes villes et dans les petites villes. En y mettant du sĂ©rieux et en faisant certifier son eau par le laboratoire national, on peut facilement arriver Ă  se positionner sur le marchĂ© et rentabiliser son investissement. La seule difficultĂ© rĂ©side dans le lancement d’une entreprise de production et de commercialisation reste la capacitĂ© du promoteur Ă  accaparer des parts de marchĂ© aux concurrents. On peut dĂ©marrer avec un investissement raisonnable. Au lieu d’investir dans un forage, l’approvisionnement en eau peut se faire Ă  partir du rĂ©seau de l’ONEA, pour ensuite ĂȘtre transformĂ©e en eau minĂ©rale le filtrage, le traitement Ă  l’ultraviolet et l’osmose inverse. MatĂ©riels Ă  dĂ©ployer pour la production d’eau minĂ©rale Plusieurs types de matĂ©riels rentrent dans le montage de l’unitĂ© de production d’eau minĂ©rale. Il sÂŽagira dÂŽabord dÂŽun gros rĂ©servoir en plastique pour stocker l’eau de l’ONEA et dÂŽun groupe Ă©lectrogĂšne. La sĂ©quence de potabilisation nĂ©cessitera des filtres d’eau, un osmoseur, un dispositif de traitement aux rayons ultra-violets, des suppresseurs, des rĂ©servoirs d’eau. Les machines d’ensachage seront des KOYO, marque performante et reconnue au Burkina Faso. L’ensachage d’eau nĂ©cessitera l’achat de sachets d’emballage, de nombreux tabourets pour les travailleurs, de grandes bassines en plastiques. Avec une seule machine KOYO, on peut arriver Ă  produire sachets d’eau de 25 centilitres en 8h de temps. En comptant 25 jours de travail par mois, et en ne tournant que 8h de temps par jour, on arrive Ă  une production de sachets par machine et par mois d’une valeur de Les sachets d’eau seront conditionnĂ©s et livrĂ©s en paquets de 40 sachets de 25 centilitres, Ă  raison de 500 par paquet. Le principal problĂšme sera d’arriver Ă  dĂ©velopper des initiatives pour pouvoir Ă©couler toute sa production. CoĂ»t du matĂ©riel MatĂ©riel UnitĂ©s Montant Pompes de 25 litres/minute 2 3 000 000 6 000 000 Pompes de 50 litres/minute 2 6 000 000 12 000 000 5 rĂ©servoirs de litres 5 200 000 1 000 000 SystĂšme complet de filtrage 1 5 000 000 5 000 000 Les machines d’ensachage 6 1 600 000 9 600 000 Tricycle 3 1 000 000 3 000 000 TOTAL 36 600 000 Le prix des machines d’ensachage c’est le prix rendu Ouagadougou. En plus de l’achat du matĂ©riel pour la production d’eau, il faut prendre en compte la construction du bĂątiment, installations et des autres coĂ»ts. Le promoteur, en fonction de ses moyens au dĂ©marrage, peut investir en fonction de son budget et produire Ă  petite Ă©chelle pour ensuite agrandir son entreprise au fur et Ă  mesure de la conquĂȘte du marchĂ©. Distribution de l’eau minĂ©rale produite Pour assurer la distribution de l’eau minĂ©rale produite, le tricycle s’avĂšre le meilleur moyen Ă  moindre coĂ»t. Les tricycles utilisĂ©s devront ĂȘtre conduits par des conducteurs expĂ©rimentĂ©s et disposant du permis de conduire. Chaque conducteur de tricycle devra ĂȘtre accompagnĂ© dÂŽun aide pour lÂŽactivitĂ© de dĂ©chargement des paquets de sachets dÂŽeau, toute chose qui permettrait de desservir rapidement vos clients qui seront gĂ©nĂ©ralement les boutiquiers revendeurs. La maintenance des tricycles devra ĂȘtre assurĂ©e de façon pĂ©riodique pour Ă©viter des pannes plus graves qui obligeraient Ă  stationner. En effet toute immobilisation d’un tricycle pour panne grave fera perdre du chiffre d’affaires. Personnel Ă  recrutĂ© Pour fonctionner de façon optimale et pourvoir rentabiliser au bout de quelques mois, un personnel composĂ© de 30 agents peut ĂȘtre bon pour le lancement de l’activitĂ©. Il faudra les profils ci-dessous Ă  recruter Directeur GĂ©nĂ©ral, Directeur Commercial, Technicien en eau, Comptable, Magasinier, Machiniste, Agent de liaison, Chauffeurs-livreurs, Emballeurs Chargeurs, Un gardien. Le nombre de machinistes sera fonction du nombre de machine d’ensachage KOYO utilisĂ©s, Ă  raison d’un machiniste par machine. Il est Ă©vident que l’emploie de tout ce personnel nĂ©cessitera une augmentation des capacitĂ©s de production et d’écoulement du produit, donc plus de machines d’ensachage et plus d’un tricycle pour la distribution. Vous emploierez un nombre d’agent raisonnable en fonction de votre production et en fonction de vos capacitĂ©s financiĂšres. Assurer la qualitĂ© de l'eau produite Pour ĂȘtre crĂ©dible sur le marchĂ©, il faudra nĂ©cessairement que l’eau minĂ©rale produite soit de qualitĂ© et qu’elle puisse passer au contrĂŽle du laboratoire national pour ĂȘtre autorisĂ©e Ă  la consommation. L’eau produite devra donc ĂȘtre de qualitĂ© irrĂ©prochable. Le bouche Ă  oreille reste un important levier marketing et de connaissance de votre marque. Pour assurer cette qualitĂ©, des opĂ©rations de maintenance des Ă©quipements de production et d’assainissement de la tuyauterie seront effectuĂ©es une fois par semaine. Quant aux bassines de stockage, ils seront eux aussi stĂ©rilisĂ©s pendant 30 Ă  60 minutes une fois tous les deux mois. Les sachets utilisĂ©s feront lÂŽobjet de contrĂŽles prĂ©alables, pour Ă©viter toute contamination microbienne qui ne serait pas de nature Ă  garantir la bonne qualitĂ© de l’eau jusqu’à la date limite de consommation indiquĂ©e. Faire un suivi de lÂŽentreposage chez les boutiquiers en vue de les sensibiliser Ă  Ă©viter les mauvaises conditions de conservation des sachets dÂŽeau, notamment l’exposition au soleil ou l’entreposage Ă  des endroits oĂč la tempĂ©rature pourrait ĂȘtre trĂšs Ă©levĂ©e. AprĂšs l’ouverture de l’unitĂ© de production d’eau, envoyez des Ă©chantillons d’eau aux diffĂ©rents laboratoires pour ĂȘtre analysĂ©s. Les rĂ©sultats des analyses microbiologiques et physico-chimiques seront transmis au Laboratoire national de santĂ© publique LNSP dont le siĂšge est Ă  Ouagadougou pour un second contrĂŽle. Les rĂ©sultats concluants de ces analyses pourront entrer dans les Ă©lĂ©ments de publicitĂ©s que vous mettrez en avant pour convaincre les consommateurs de la qualitĂ© de votre eau. De mĂȘme, une Ă©valuation de la salubritĂ© des locaux et des conditions de production sera rĂ©alisĂ©e au dĂ©marrage de l’activitĂ©, puis annuellement avec la Direction de l’HygiĂšne Publique du MinistĂšre de la SantĂ©. Obtenue Ă  partir du rĂ©seau de l’ONEA, donc supposĂ©e dĂ©jĂ  potable, l’eau devra ĂȘtre stockĂ©e dans un premier rĂ©servoir, pour que s’évapore le chlore dont elle regorge et qui lui donne un goĂ»t d’eau de javel. Quant aux particules en suspension qui lui donnent souvent une coloration marron liĂ©e aux canalisations usagĂ©es Ă  travers lesquelles elle transite, elles disparaĂźtront aprĂšs le passage dans les filtres charbon, maille microscopique, cĂ©ramique, et adoucisseur. Pour ce qui est des germes Ă©ventuels, ils seront Ă©liminĂ©s aprĂšs un traitement aux rayons ultra-violets. L’eau sera osmosĂ©e et donc purifiĂ©e Ă  100% avant d’ĂȘtre stockĂ©e dans un rĂ©servoir secondaire avant d’arriver dans les machines ensacheuses KOYO. Les filtres d’eau utilisĂ©s pour potabiliser l’eau seront changĂ©s tous les 4 jours. Les rouleaux de sachets seront aussi traitĂ©s aux rayons ultraviolets avant dÂŽĂȘtre chargĂ©s dans les machines ensacheuses. Toute la production sera automatiquement chargĂ©e dans les tricycles et distribuĂ©e dĂšs le matin. Plus vite elle sera consommĂ©e, plus son goĂ»t sera prĂ©servĂ©. On Ă©vitera, dans la mesure du possible, de constituer des stocks dÂŽeau en sachets. Si la demande explose, lors de la pĂ©riode chaude, les machines travailleront si nĂ©cessaire 24h/24 et 30 jours par mois pour livrer plus. Politique commerciale L’eau minĂ©rale sera livrĂ©e aux boutiquiers en paquets de 40 sachets de 25 cl, Ă  500 FCFA le paquet. On pourra offrir 4 paquets offerts pour 10 paquets achetĂ©s et les gros clients obtiendront des ristournes supplĂ©mentaires payĂ©es en paquets d’eau 2 paquets offerts pour tous les 20 paquets achetĂ©s. Les sacs d’eau seront vendus cash sauf la premiĂšre livraison qui sera un dĂ©pĂŽt chez chaque boutiquier dĂ©sireux d’essayer le produit. Pour les grandes entreprises dont le sĂ©rieux est garanti, elles pourront avoir des facilitĂ©s de consommer Ă  crĂ©dit et rĂ©gler pĂ©riodiquement. La stratĂ©gie consistera Ă  s’appuyer sur les boutiquiers pour qu’ils soient les premiers intĂ©ressĂ©s Ă  vendre cette nouvelle eau. Tout le marketing reposera sur les Ă©paules des conducteurs-livreurs qui devront ĂȘtre minutieusement recrutĂ©s car ils doivent avoir la capacitĂ© de convaincre les boutiquiers d’essayer le produit. Ils pourront avoir Ă  leur disposition des cadeaux publicitaires Ă  offrir aux nouveaux boutiquiers acceptant de distribuer cette eau tee-shirts, posters, calendriers etc., mais surtout des Ă©chantillons Ă  faire goĂ»ter aux boutiquiers rĂ©ticents et de packs cadeau pour un niveau Ă©levĂ© de commandes. Toutefois vous devriez travailler de façon permanente pour mieux maĂźtriser le marchĂ©, mieux connaĂźtre les clients potentiels afin d’augmenter les parts de marchĂ© de l’entreprise. BAMBIO Z. François, Source Nicolas Carbonell - MINÉRALE, Une opportunitĂ© Ă©conomique d’intĂ©rĂȘt social au Sahel, Mai 2018.

conduire de l eau jusqu Ă  une culture