🔼 Percer Une Serrure De Boite Aux Lettres

Sila serrure de votre boite aux lettres n’est pas verrouillĂ©, rien de plus simple ! DĂ©monter la batteuse (terme de la serrure) Ă  l’aide d’une clĂ©s Ă  molette et dĂ©visser les 2 boulons. Le 1er boulon maintien la came (tige qui YaleYAH36D - Serrure en applique horizontale Ă  fouillot, 2 ClĂ©s, Version Droite - pour Porte IntĂ©rieure. Pour porte intĂ©rieure Serrure en applique horizontale version droite PĂȘne dormant Commentfonctionne une serrure de boĂźte aux lettres ? La serrure boĂźte lettres se prĂ©sente sous la forme d'un petit fouillot qui accueille une petite clĂ© de sĂ©curitĂ© : cette clĂ© actionne un pĂȘne pivotant ou pĂȘne Ă  en demi-tour, elle ne s'ouvre que de l'extĂ©rieur, elle peut ĂȘtre insĂ©rĂ©e en applique ou dans le montant de l'ouverture de la boĂźte . Forcerl’ouverture de la boĂźte aux lettres peut constituer un recours lorsqu’il n’y a plus d’autre possibilitĂ©. Pour le faire, vous aurez besoin de certains outils pour dĂ©bloquer votre serrure, Veuilleznoter :22 mm de longueur du serrure batteuse cylindre, vĂ©rifiez bien la mesure d'Ă©paisseur. Haute qualitĂ©: en alliage de zinc, sĂ»r et non toxique, DiamĂštre cylindre: 19 mm Peut ĂȘtre utilisĂ© pour tous les types de tiroirs; convient au mĂ©nage et au bureau, Offre la meilleure protection de sĂ©curitĂ© pour votre tiroir, placard, boĂźte aux lettres et le cabinet RĂ©utilisable et Avecune longueur de cylindre de 30 mm et une plaque de serrure, il peut ĂȘtre adaptĂ© aux Ă©paisseurs de matĂ©riaux jusqu'Ă  26 mm. Convient pour les tiroirs de bureau, armoires, Veuilleznoter :22 mm de longueur du serrure batteuse cylindre, vĂ©rifiez bien la mesure d'Ă©paisseur. Haute qualitĂ©: en alliage de zinc, sĂ»r et non toxique, DiamĂštre cylindre: 19 mm Avecune longueur de cylindre de 30 mm et une plaque de serrure, il peut ĂȘtre adaptĂ© aux Ă©paisseurs de matĂ©riaux jusqu'Ă  26 mm. Convient pour les tiroirs de bureau, armoires, placards, portes de camping-cars ou camping-car. 【Structure durable】Il s'agit d'une serrure Ă  came de taille standard avec un diamĂštre de 18 mm. Corps de serrure de 18 mm de diamĂštre, diamĂštre Commentchanger la serrure d’une boĂźte aux lettres ? Pour changer la serrure d’une boĂźte aux lettres, vous aurez besoin d’une clĂ©, d’une perceuse, d’un tournevis et d’un barillet Selonla norme, les dimensions obligatoires Ă  une plaque de boĂźte sont diverses. De maniĂšre standard, la boĂźte aux lettres doit avoir une taille de 10 x 2,5 cm. AjoutĂ©es Ă  celle Uneautre solution consiste Ă  percer le barillet en son milieu, Ă  l'endroit oĂč passe la clĂ©, puis Ă  tourner avec un tournevis. Bonsoir, mon bailleur est un organisme et l'immeuble dans lequel je vis lui appartient totalement. Pour tous les immeubles pour lesquels le permis de construire a Ă©tĂ© demandĂ© aprĂšs le 12 juillet 1979, la boĂźte aux lettres est censĂ©e ĂȘtre . Mercier Robusteet rĂ©sistant aux intempĂ©ries : fabriquĂ© en acier galvanisĂ© de qualitĂ© pour plus de rĂ©sistance et de durabilitĂ©. RevĂȘtement en poudre pour protĂ©ger les courriers des fortes pluies ; Installation facile : la boĂźte aux lettres Jssmst comprend des trous prĂ©-percĂ©s, une vis de montage et des instructions pour une installation facile Ensuite munissez-vous d’une perceuse d’au moins 14,4 V dotĂ©e d’un foret Ă  mĂ©taux (de prĂ©fĂ©rence en carbure de tungstĂšne), puis percez le barillet de maniĂšre perpendiculaire Ă  la serrure. Quand vous aurez entiĂšrement forĂ© la serrure, la porte de la boĂźte aux lettres devrait s’ouvrir facilement. Forcerle verrouillage de la boĂźte aux lettres avec une perceuse. Pour continuer, passons maintenant Ă  une mĂ©thode de plus en plus radicale. NĂ©cessant une perceuse, elle consiste Ă  percer la serrure de sorte qu’elle soit dĂ©faite. MĂȘme si vous devez remplacer votre serrure, grĂące Ă  cette technique, la porte de votre boĂźte aux lettres sera intacte. Contactez un 13juin RĂ©parer une serrure 3 points 15 juin Couvrir un mur exterieur en parement ou enduit 24 juin probleme de serrurerie 7 avril Ouvrir cartouche mastic 5 avril Serrure boite aux lettres Ă  changer 13 mars Recouvrir murs intĂ©rieurs crĂ©pis 22 fĂ©vrier Serrure Pollux : blgTAG. Vous avez reçu l’information que le colis que vous attendiez tant est arrivĂ© dans votre boĂźte aux lettres, mais vous n’arrivez pas Ă  le rĂ©cupĂ©rer ? Le distributeur a bloquĂ© le colis dans votre boĂźte ? Vous avez perdu vos clĂ©s et n’arrivez plus Ă  ouvrir votre boĂźte aux lettres ? Voici quelques idĂ©es et techniques efficaces afin de rĂ©cupĂ©rer votre colis tant attendu. Un colis Ă  dĂ©loger La livraison d’un colis volumineux est facilitĂ© pour les livreurs et facteurs grĂące au systĂšme de boĂźte aux lettres sur batterie. Ceux-ci ouvrent donc la grande porte du bloc de boĂźtes pour y livrer les courriers de maniĂšre rapide, mais Ă©galement pour y insĂ©rer des colis de grande taille. Cependant, il arrive souvent que certains d’entre eux forcent l’entrĂ©e d’un colis dans une boĂźte, puis referment la batterie derriĂšre eux. Malheureusement pour le destinataire, l’ouverture de son battant individuel ne permet pas une ouverture suffisamment vaste pour y dĂ©loger le colis. La solution de facilitĂ© Le colis est donc coincĂ© dans la boĂźte et impossible de le rĂ©cupĂ©rer
 Pas si vite ! Il existe des astuces pour rĂ©gler ce type de problĂšme. En tant que particulier, vous pouvez demander lors de la prochaine tournĂ©e de votre facteur de vous le sortir en passant par la batterie grĂące Ă  sa clĂ© facteur. Les pass PTT sont les clĂ©s utilisĂ©es par les facteurs pour ouvrir les batteries de boĂźtes aux lettres afin d’y dĂ©poser votre courrier. Ce pass est aujourd’hui accessible lĂ©galement et son coĂ»t financier est trĂšs accessible La solution permanente MalgrĂ© tout, ce genre de problĂšme peut arriver frĂ©quemment, et nombreux sont les propriĂ©taires ou syndicats appelĂ©s pour ce genre de soucis. Munissez-vous alors de la clĂ© facteur adaptĂ©e Ă  votre batterie, pour ne plus jamais retrouver un colis coincĂ©.! Plusieurs versions existent, cependant, nous vous conseillons le pass PTT le plus courant pour les batteries F10. Faites attention tout de mĂȘme Ă  ne pas vous le faire livrer directement dans la boĂźte aux lettres dont vous souhaitez retrouver l’accĂšs. Demandez alors Ă  ce qu’il vous parvienne parvienne en point relais ou mĂȘme dans la boĂźte aux lettres d’un voisin ou d’un proche qui pourra vous les apporter par la suite. Un courrier inaccessible De nombreuses personnes se sont dĂ©jĂ  retrouvĂ©es dans cette situation, face Ă  une boĂźte aux lettres fermĂ©e avec un courreir Ă  rĂ©cupĂ©rer. La meilleure solution reste la prĂ©vention, cependant il arrive parfois qu’il soit dĂ©jĂ  trop tard
 Nous vous indiquons ici comment remĂ©dier Ă  votre problĂšme. Le choix du moyen Ă  utiliser pour accĂ©der Ă  votre courrier dĂ©pendra de votre budget, et du problĂšme vous empĂȘchant l’ouverture de votre boĂźte. Percer la serrure Rassurez-vous, c’est la solution la plus facile pour accĂ©der rapidement aux courriers coincĂ©s. Cette opĂ©ration consiste simplement Ă  percer la serrure qui se trouve sur la boĂźte aux lettres. Pour cela, armez-vous d’une perceuse ! Attention pour ne pas risquer d’endommager la porte de la boĂźte aux lettres, la taille de la lame doit ĂȘtre adĂ©quate par rapport Ă  celle de la serrure. Effectuez un mouvement de va-et-vient avec celle-ci pour dĂ©loger le cylindre. Le perçage ne dure qu’une ou deux minutes. NĂ©anmoins, cette dĂ©marche doit ĂȘtre faite avec la plus grande minutie. En effet, certains types de serrures sont aussi plus difficiles Ă  dĂ©loger que d’autres. Faites alors preuve d’un peu de patience. Prenez en considĂ©ration qu’aprĂšs avoir percĂ© la serrure de la boĂźte aux lettres, il est Ă©vident que celle-ci sera abĂźmĂ©e. Par consĂ©quent, il vous faudra compter les frais de rachat d’un cylindre, et de prendre le temps de poser la nouvelle serrure. Fort heureusement pour vous, vous n’aurez pas Ă  recourir Ă  l’aide d’un expert et limiterez donc vos frais. Le plus gros de votre travail sera donc de dĂ©monter le support de la serrure endommagĂ©e. Contacter un serrurier La solution la plus simple et la plus efficace pour ouvrir une boĂźte aux lettres sans clĂ© appeler le serrurier. En effet, cette solution prĂ©sente de nombreux avantages non nĂ©gligeables L’expĂ©rience du professionnel, le matĂ©riel, le service Ă  disposition 24 h/24 h et la mise en place d’une clĂ© sur mesure
 cependant le confort du service requis Ă  un certain prix. Les nombreuses annĂ©es d’expĂ©rience d’un serrurier feront qu’il saura s’adapter et proposer des solutions en fonction de votre boĂźte aux lettres, de vos besoins, ainsi que de vos capacitĂ©s financiĂšres. Une fois votre choix fait, il saura intervenir dans les plus brefs dĂ©lais. Cette solution est la plus appropriĂ©e pour les personnes n’ayant pas le matĂ©riel requis, ne souhaitant pas bricoler et surtout ayant besoin de leur courrier en urgence. Vous retrouverez alors votre colis coincĂ© avec facilitĂ© et rapiditĂ©. PossĂ©der un double de clĂ© Il existe un moyen de contourner le problĂšme sans abĂźmer davantage votre serrure ou votre boĂźte, et cela Ă  moindre coĂ»t. Cependant, cette astuce concerne principalement les boĂźtes Ă©quipĂ©es d’une serrure PTT La Poste, ou Ă©galement, les boĂźtes installĂ©es sur batterie bloc de boĂźtes pour immeubles. Votre boĂźte aux lettres est Ă©quipĂ©e d’une serrure normalisĂ©e PTT et vous avez Ă©garĂ© vos clĂ©s ? Nous avons une solution pour vous ! Impossible de faire une copie chez un serrurier me direz-vous
 C’est bien vrai, sans clĂ© d’origine il sera impossible de faire un double ! Les clĂ©s d’origine des serrures PTT sont taillĂ©es de maniĂšre Ă  ce que les clĂ©s facteurs taillĂ©es sur le mĂȘme modĂšle puisse les ouvrir Ă©galement. Par prĂ©vention, ou en urgence, obtenez une clĂ© PTT qui saura ouvrir votre serrure.! Votre serrure n’est pas normalisĂ©e PTT mais votre boĂźte est comprise dans une batterie ? Cette fois c’est la serrure de la batterie qui sera normalisĂ©e PTT. De la mĂȘme façon que la solution prĂ©cĂ©dente, Ă©quipez-vous d’un pass PTT ouvrant la batterie afin d’accĂ©der Ă  votre boĂźte individuelle en passant par la grande porte ! Une serrure PTT peut ĂȘtre ouverte par un pass PTT, les deux combinaisons doivent ĂȘtre complĂ©mentaires pour que l’ouverture du verrou s’active. Veillez Ă  bien choisir la bonne version de clĂ© parmi les 21 pass PTT existants. vous propose les 21 modĂšles, et le service client vous aidera Ă  faire le bon choix ! Table des matiĂšres1 Comment rĂ©parer une serrure de boĂźte aux lettres?2 Comment fonctionne une serrure de boĂźte aux lettres?3 Comment ouvrir ma boĂźte aux lettres normalisĂ©e sans clef?4 Comment remplacer sa boĂźte aux lettres?5 Comment renforcer une boite aux lettres?6 Comment renforcer une boĂźte aux lettres?7 Comment s’occuper de la boite aux lettres?8 Quelle rĂ©partition des frais pour l’installation de boites aux lettres? Une autre solution consiste Ă  percer le barillet en son milieu, Ă  l’endroit oĂč passe la clĂ©, puis Ă  tourner avec un tournevis. Lorsque votre boĂźte aux lettres est ouverte, vous pouvez alors commencer Ă  retirer la serrure en place. Pour cela, dĂ©vissez l’écrou et sortez la serrure. La serrure boĂźte lettres se prĂ©sente sous la forme d’un petit fouillot qui accueille une petite clĂ© de sĂ©curitĂ© cette clĂ© actionne un pĂȘne pivotant ou pĂȘne Ă  en demi-tour, elle ne s’ouvre que de l’extĂ©rieur, elle peut ĂȘtre insĂ©rĂ©e en applique ou dans le montant de l’ouverture de la boĂźte. Qui doit changer serrure boĂźte aux lettres? L’entretien de la serrure ou une porte claquĂ©e est de la responsabilitĂ© du locataire, le remplacement d’une serrure vĂ©tuste est par contre Ă  la charge du propriĂ©taire. Comment protĂ©ger sa boĂźte aux lettres de la pluie? Ce Caillebotis pour boite aux lettres, protĂšge votre courrier de l’eau, de la pluie et de la condensation. Il facilite Ă©galement le ramassage du courrier grĂące Ă  son profilĂ© spĂ©cial. Dimensions 37cm x verifier la dimension intĂ©rieur de votre boite. FabriquĂ© en matiĂšre plastique recyclĂ©e. Comment ouvrir une boite aux lettre sans clĂ© car perdue? Essayez d’abord de faire appel Ă  un serrurier. Arrangez-vous avec votre facteur. Puis essayez d’utiliser la force. Utilisez un objet qui ressemble Ă  une clĂ©. Tentez d’utiliser une perceuse Ă©lectrique. Crochetez votre serrure de boĂźte aux lettres. Si c’est un remplacement d’une boĂźte existante, vous n’aurez pas de dĂ©marches Ă  faire. Dans le cas contraire, au mĂȘme titre que l’eau ou l’EDF, il faudra faire la demande de raccordement postal auprĂšs du service courrier de La Poste. Qui rĂ©pare les boĂźtes aux lettres? Il revient donc au propriĂ©taire de la maison de procĂ©der Ă  la rĂ©paration. En habitat collectif ou en immeuble La Poste intervient uniquement sur le systĂšme d’ouverture de la porte collective. Toute autre rĂ©paration est Ă  la charge du syndic ou Ă©quivalent. Comment prouver la VetustĂ© d’une serrure? Ainsi, le locataire doit prouver l’état de vĂ©tustĂ© de la serrure ou de la porte. Comment procĂ©der en pratique? Sachez qu’un Ă©crit du serrurier indiquant que l’état du dĂ©faut est dĂ» Ă  une vĂ©tustĂ© ne suffit pas. Dans d’autres cas, la boĂźte aux lettres peut ĂȘtre construite de maniĂšre Ă  sceller votre courrier une fois qu’il est insĂ©rĂ© dans la boĂźte aux lettres. Pour ce faire, un panneau d’accĂšs est gĂ©nĂ©ralement intĂ©grĂ© sur le cĂŽtĂ© ou Ă  l’avant de la boĂźte aux lettres, Ă  la façon d’une tirelire Ă  grande Ă©chelle. Comment renforcer la serrure d’une boĂźte aux lettres? Pour la sĂ©curisation de la boĂźte aux lettres, le moyen le plus sĂ»r et plus accessible Ă  tous, c’est l’utilisation d’un cadenas. Cependant, vous pouvez ĂȘtre victime de vol par des personnes malintentionnĂ©es. Comment ouvrir sa boĂźte aux lettres quand on a perdu ses clĂ©s? Le pass PTT est l’outil le plus efficace face Ă  une perte clĂ©. C’est une clĂ© universelle qui permet d’ouvrir la plupart des boĂźtes aux lettres. Si la serrure de votre boĂźte aux lettres est normalisĂ©e, un Pass PTT peut l’ouvrir Ă  dĂ©faut de sa clĂ© d’origine. Comment remplacer une serrure de boĂźte aux lettres? Tuto de Fab remplacer une serrure de boĂźte aux lettres – YouTube On aime tous recevoir du courrier mais comment faire quand on ne peut plus ouvrir sa boĂźte aux lettres 
Ou pire qu’on ne peut plus la fermer Ainsi, c’est aux copropriĂ©taires de s’occuper de leur gestion et entretien. Chaque copropriĂ©taire sera en charge du coĂ»t engendrĂ© par le remplacement de la boite aux lettres, mĂȘme si la dĂ©gradation de la boite engendre un changement complet du bloc collectif. Quelle rĂ©partition des frais pour l’installation de boites aux lettres? Constituant une amĂ©lioration de l’équipement, l’installation de boites aux lettres nĂ©cessitait, avant la loi Alur, la double majoritĂ© de l’article 26 pour ĂȘtre adoptĂ©e. DĂ©sormais, elle peut l’ĂȘtre Ă  la majoritĂ© absolue de l’article 25. Quelle rĂ©partition des frais? Comment procĂ©der Ă  la mise en conformitĂ© des boites aux lettres? Le changement des boites aux lettres Ă©tant vu comme un simple entretien ». Si c’est pour de l’installation, il faudra la majoritĂ© absolue de l’article 25. La dĂ©cision relevant de la mise en conformitĂ© vis-Ă -vis de la loi, le vote devra se faire en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des copropriĂ©taires. Navigation de l’article La plupart des maisons disposent de boĂźtes aux lettres. Cependant, les clĂ©s et les serrures sont les problĂšmes les plus courants sur ces boĂźtes aux lettres. La meilleure option pour les rĂ©parer est de remplacer les serrures. Vous pouvez remplacer la serrure en demandant l’aide d’un professionnel, ce qui vous coĂ»tera des montants onĂ©reux, ou vous pouvez le faire vous-mĂȘme. Si vous ne savez pas comment remplacer les serrures des boĂźtes aux lettres, voici un guide simple et rapide. Quels sont les outils nĂ©cessaires pour remplacer la serrure de sa boite aux lettres ? Remplacer la serrure d’une boĂźte aux lettres peut s’avĂ©rer difficile si vous ne disposez pas des bons outils pour ce faire. Avant d’entreprendre ce changement, prĂ©parez les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires pour Ă©viter tout dĂ©sagrĂ©ment Ă  l’avenir. Serrure de remplacement Pour remplacer la serrure de la boĂźte aux lettres, la nouvelle serrure doit avoir la mĂȘme taille que l’ancienne. Si la serrure est trop petite pour votre boĂźte aux lettres, elle ne se verrouillera pas et pourra facilement ĂȘtre retirĂ©e du trou de montage. Il est Ă©galement prĂ©fĂ©rable d’acheter un ensemble de serrures dans lequel le fouillot et les clĂ©s sont dĂ©jĂ  inclus, afin de ne pas avoir Ă  les acheter sĂ©parĂ©ment. ClĂ© Ă  molette Les Ă©crous ont des formes et des tailles diffĂ©rentes. La clĂ© que vous utiliserez dĂ©pend de la taille des Ă©crous de la serrure de la boĂźte aux lettres. La taille des Ă©crous varie de 2 mm Ă  20 mm, tandis que la taille de la clĂ© varie de 4 mm Ă  30 mm. Perceuse et mĂšche Vous pouvez utiliser une perceuse sans fil pour votre boĂźte aux lettres car elle vous permettra d’ĂȘtre plus mobile. Cela vous Ă©vitera Ă©galement d’utiliser une rallonge, surtout si votre boĂźte aux lettres est Ă©loignĂ©e de votre maison. Pour la mĂšche, vous pouvez utiliser du titane ou du cobalt, car il s’agit de mĂ©tal. Vous pouvez utiliser une mĂšche de plus petite taille pour Ă©viter d’endommager le boĂźtier de la serrure. Ouvrir la boĂźte aux lettres en perçant le trou de serrure Si vous ne pouvez pas ouvrir la boĂźte aux lettres parce que vous avez perdu votre clĂ©, vous pouvez percer le trou de la serrure pour l’ouvrir. Évitez d’exercer une pression trop forte sur la serrure, car vous pourriez endommager son boĂźtier. Retirer l’écrou et faire glisser la barre de verrouillage et le clip mĂ©tallique Avant de pouvoir retirer la serrure, vous devez enlever l’écrou et la goupille. Vous pouvez simplement faire glisser la barre de verrouillage et le clip mĂ©tallique qui maintiennent le mĂ©canisme de verrouillage. Pour l’écrou, vous devrez utiliser une clĂ© pour l’enlever. Cependant, si vous ĂȘtes assez chanceux, le perçage peut les dĂ©sengager tous. Retirer l’ancien verrou et installer le nouveau Maintenant, retirez l’ancien verrou et installez le nouveau Ă  l’endroit oĂč se trouvait l’ancien verrou. Le verrou doit ĂȘtre en position verticale. Une fois cela fait, utilisez une clĂ© Ă  molette pour serrer un Ă©crou Ă  l’extrĂ©mitĂ© du verrou. Cela permettra de fixer le verrou en place. Ensuite, vĂ©rifiez si le verrou fonctionne correctement. Et le tour est jouĂ© ! ADRIAN le pĂšre - Belle journĂ©e en tout cas. Votre demeure est le second fils - Ce n'est mĂȘme plus une demeure Ă  ce stade-lĂ , c'est tout simplement un magnifique le premier fils - Certes, je suis d'accord...MELINA la mĂšre - En tout cas, merci pour votre invitation, c'est trĂšs aimable. Puis les garçons Ă©taient impatients de vous - En effet, vous ĂȘtes quand mĂȘme le meilleur potionniste de votre temps. J'ai lu votre traitĂ© sur l'usage des cornes de licornes. Tout simplement - Haha ! Comme vous pouvez le deviner, mon aĂźnĂ© n'a pas atterri Ă  Serdaigle pour rien. Tandis que Williamson a prĂ©fĂ©rĂ© suivre les traces de son pĂšre. faire un geste suggĂ©rant un minimum d'affection vers Ebenezer plus Ă©bouriffer les cheveux de Williamson TrĂȘve de bavardages, peut-ĂȘtre que nous pourrions aller ranger nos bagages ?WILLIAMSON - Voulez-vous que je m'occupe de votre valise mĂšre ? Elle me semble bien - Que de galanterie. Ne t'inquiĂšte pas Willy, je ne suis pas en sucre....Et les dialogues continuaient sur des parchemins et des parchemins, tous noircis d'une Ă©criture soignĂ©e pleine de boucles qui ne servaient Ă  rien hormis Ă  satisfaire une esthĂ©tique douteuse. Chacun des quatre sorciers prĂ©sents avait sa propre copie de ce simulacre de script et trois le lisaient avec une mine songeuse voire lĂ©gĂšrement C'est naze. Je ne parle pas comme ça, en plus tu t'es donnĂ© le beau Cela m'aurait arrangĂ© que tu portes ma valise quand mĂȘme. J'aimerai ne pas me casser le dos. En plus, il faut que je sois en forme, dans moins d'une semaine il y a un banquet organisĂ© chez les - Je ne vois pas pourquoi j'avouerai devant un homme que je ne connais presque pas que mon fils, mot fils appuyĂ©, ton mĂ©prisant, Ɠillade qui va avec, n'a pas Ă©tĂ© fichu de se faire rĂ©partir Bah moi je ne vois pas pourquoi je suis lĂ . Vous n'auriez pas pu embaucher ElĂ©ane ? Ou n'amener que le blond -donc forcĂ©ment adoptĂ© - qui me sert de frĂšre ?- Eby, tu sais trĂšs bien que personne ne sait oĂč est passĂ© ta soeur. En plus, ce serait toi le dernier Ă  l'avoir vu. Regard suspicieux, mĂȘme sa mĂšre commençait Ă  l'accuser de tout et de rien. Alors qu'il Ă©tait innocent, du moins sur ce Tu auras ta part de l'hĂ©ritage que si tu te tiens bien. Alors je te conseille de te taire. Oui monsieur. Ebenezer mima une rĂ©fĂ©rence, Adrian soupira et se retint de ne pas le jeter par la fenĂȘtre du carrosse. Ce fut le moment que Williamson choisit pour s'Ă©nerver. DĂ©jĂ , il avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© de force pour Ă©crire les dialogues alors si ils n'Ă©taient pas contents, ils pouvaient aller se faire voir. Les trois plus ĂągĂ©s arrĂȘtĂšrent de parler, ruminant chacun dans leur coin. Vrai qu'ils avaient choisi le plus jeune parce que c'Ă©tait le seul de sa famille qui Ă©tait blairĂ©/apprĂ©ciĂ©/tolĂ©rĂ© par Ă  peu prĂšs tout le monde. La famille Lestrange, incapable de survivre deux secondes dans la mĂȘme piĂšces sans qu'une remarque dĂ©sobligeante fuse, en Ă©tait arrivĂ©e au point critique oĂč il fallait rĂ©diger les conversations d'avance pour ne pas que ça finisse en duel lorsqu'ils se retrouvaient en plus ou moins bonne compagnie. Ils jouaient Ă  la famille soudĂ©e, respectaient scrupuleusement leurs lignes et feignaient de n'ĂȘtre qu'amour, devoir familial et respect. Une vĂ©ritable Puis souriez mieux que ça ! Vous donnez l'impression que vos gencives sont irrĂ©mĂ©diablement lacĂ©rĂ©es dĂ©s que vous devez faire une tĂȘte avait, comme d'habitude, raison, ce qui exaspĂ©ra son frĂšre qui se promit de lui coller le mauvais Ɠil un de ces quatre. Ils soupirĂšrent tous Ă  l'unisson, les vacances commençaient bien. On Ă©tait dĂ©but juillet, Williamson n'avait pas cours, Adrian avait posĂ© une semaine de congĂ©s, Melina ne travaillait pas et Ebenezer avait laissĂ© un mot sur le comptoir de la TĂȘte du Sanglier pour dire qu'il se barrait. De toute façon, maintenant que le patron de l'auberge avait filĂ© avec la caisse, on ne pouvait plus lui dire grand chose. Tout ça pour se rendre dans la demeure planquĂ©e entre nul part et rien d'un grand oncle obscur dont ils s'Ă©taient rĂ©vĂ©lĂ©s ĂȘtre les plus proches parents. L'homme Ă©tait un type tout sec qu'ils avaient vu une ou deux fois. Il se tenait toujours trĂšs droit malgrĂ© son Ăąge plus qu'honorable et une pichenette semblait pouvoir le faire tomber en poussiĂšre. Il Ă©tait tombĂ© trĂšs malade rĂ©cemment, aprĂšs des annĂ©es de rĂ©sistance Ă  toutes sortes de virus et bactĂ©ries, et il avait ressenti le besoin de rencontrer vĂ©ritablement ses hĂ©ritiers. Il y avait un bon pactole Ă  la clĂ©. Seule raison pour laquelle les Lestrange Ă©taient venus, qu'on ne compte pas sur eux pour un geste heures qu'ils Ă©taient enfermĂ©s dans le carrosse familial. Ebenezer avait proposĂ© qu'ils y aillent tous sĂ©parĂ©ment. Ou en portoloin Ă  la rigueur. Mais non, ils avaient une soit-disant image Ă  tenir et le carrosse enchantĂ© pour ne pas requĂ©rir l'usage de cheval, ça faisait classe. Ou horriblement vieillot, tout dĂ©pendait du point de vue adoptĂ©. La petite famille s'enfonçait de plus en plus dans un coin humide et reculĂ© d'Ecosse et les fenĂȘtres ne laissaient entrevoir nulle prĂ©sence humaine. Une vĂ©ritable forĂȘt Ă  brun dĂ©cida que le mieux qu'il avait Ă  faire Ă©tait de dormir ou du moins de feindre le sommeil pour qu'on arrĂȘte de l'embĂȘter. Il posa sa tĂȘte contre la cloison, ferma les yeux et attendit, Ă  moitiĂ© bercĂ© par le roulis du carrosse. Ça ne servit pas Ă  grand chose, une demi-heure plus tard, ils Ă©taient descendirent sans souffler un mot, ils gardaient leur salive, se prĂ©parant mentalement Ă  ĂȘtre agrĂ©ables les uns envers les autres. Ebenezer laissa ses yeux gris vagabondaient. Si les autres membres de sa famille semblaient s'impatientaient devant le portail magiquement fermĂ©, lui trouvait plein de choses Ă  observer. Les grilles Ă©taient en bronze et formaient des arabesques compliquĂ©es. Les passer Ă©tait apparemment le seul moyen d'entrer. Sinon, il y avait une boĂźte aux lettres qui n'indiquait aucun nom, des murs de pierre d'environs vingt mĂštres et au-loin, perdue entre les arbres, la sinistre demeure du grand-oncle. C'Ă©tait une grande bĂątisse qui tenait plus de la forteresse que du palais d'Ă©tĂ©. Un bĂątiment froid, moyenĂągeux, achetĂ© une bouchĂ©e de pain il y a plusieurs siĂšcles de ça par un membre de la famille qui avait dĂ©crĂ©tĂ© qu'il lui fallait un chĂąteau. L'endroit puait la vieille magie, les ensorcellements plurisĂ©culaires toujours tenaces et les malĂ©dictions endormies. Ebenezer frissonna quand le portail s'ouvrit enfin dans un sinistre grincement. C'Ă©tait le clichĂ© de la demeure Ă  fantĂŽme, de l'endroit d'oĂč les touristes ne repartaient jamais. En plus, quelque chose l'avait fait tiquer mais il n'arrivait pas Ă  dĂ©terminer marchĂšrent vingt bonnes minutes avant d'arriver au pied de la maison. Ils avaient suivi un sentier quasi-abandonnĂ© et trop sinueux pour le parcourir autrement qu'Ă  pied. La mĂšre rĂąlait, Ebenezer traĂźnait derriĂšre et les deux autres faisaient des pronostiques sur la valeur du domaine. Ils furent accueilli par une vieille femme qui leur annonça que le propriĂ©taire de l'endroit Ă©tait au plus mal et n'Ă©tait donc pas prĂ©sentable. Elle les fit quand mĂȘme entrer dans la baraque et les conduit dans l'aile rĂ©servĂ©e aux invitĂ©s. Les couloirs, les piĂšces, le mobilier, tout semblait n'avoir pas bougĂ© depuis des siĂšcles. A l'entrĂ©e dont le sol Ă©tait entiĂšrement recouvert d'un tapis vert, une Ă©norme horloge trĂŽnait. Faite du mĂȘme matĂ©riau que le portail, elle semblait dĂ©traquĂ©e si l'aiguille des minutes, du peu qu'Ebenezer en vu en passant, paraissait bien marcher, la trotteuse reculait. Il hĂ©sita Ă  demander pourquoi mais la mine sombre de Williamson lui rappela qu'ils n'Ă©taient pas lĂ  pour poser des questions mais pour charmer le vieillard alitĂ© donc non-visible. Cela devenait soir mĂȘme, Rubidius Lestrange Ă©tait mort sans avoir saluĂ© ses invitĂ©s. InvitĂ©s bien embĂȘtĂ©s par ailleurs. La vieille femme qui s'avĂ©ra ĂȘtre la domestique du feu-oncle, leur apporta cependant une bonne nouvelle ils avaient tout sauf mille gallions qui allaient dans ses poches Ă  elle. TrĂšs satisfait, Adrian dĂ©crĂ©ta qu'ils resteraient ici. Officiellement pour organiser des funĂ©railles dĂ©centes, officieusement pour faire l'inventaire de leur fortune toute fraĂźche. Puis ils Ă©taient quand mĂȘme sensĂ©s passer leurs vacances ici. Des journĂ©es d'ennui en perspective. Les Lestrange dĂ©cidĂšrent qu'ils n'avaient pas besoin de jouer Ă  la famille unie et qu'ils pouvaient se rĂ©partir les ailes pour ne pas ĂȘtre forcĂ©s Ă  se croiser. Ebenezer Ă©copa de l'Ă©tage le plus haut, juste sous le grenier. L'horloge immense de l'entrĂ©e atteignait quand mĂȘme l'endroit faite uniquement des douze chiffres mĂ©talliques lĂ©vitant quasi-collĂ©s Ă  un grand pan de mur et des aiguilles fixĂ©es par un enchevĂȘtrement compliquĂ© de rouage. Un trou dans le plancher de sa chambre, la demeure tombait un peu en ruine par endroit, apprit en effet au sorcier qu'il Ă©tait juste au dessus du douze. Il entendait les tic-tac rĂ©guliers des secondes qui s’égrainaient Ă  l'envers et se dit que ça allait vite lui prendre la tĂȘte. Il se coucha vers vingt-trois heures, fatiguĂ© par le voyage, et fut rĂ©veillĂ© Ă  minuit sonnante. Parce que cette p*tain d'horloge sonna. Douze coups qui se rĂ©percutĂšrent dans toute la trotteuse tressauta, marqua une seconde de plus avant de repartir en marche arriĂšre. Mais ça, Ebenezer n'en vit se leva Ă  six heure pile. L'horloge avait eu la bontĂ© de ne pas re-sonner. Elle donnait donc uniquement dans les douze coups de minuit, cela devait ĂȘtre pour l'ambiance. Il s'habilla rapidement, se lava et descendit dans la cuisine se faire couler un cafĂ©. Tout le monde Ă©tait encore endormi, il avait le domaine rien que pour lui et il allait se faire un plaisir de tout explorer. Il se sentait revenu Ă  Poudlard, Ă  l'Ă©poque oĂč il passait ses nuits Ă  arpenter le chĂąteau pour dĂ©couvrir ses mystĂšres. Il commença par visiter tout le bas, Ă©vitant les chambres occupĂ©es, que ce soit par le mort ou par les vivants. L'enterrement avait Ă©tĂ© fixĂ© pour le lendemain, personne ne viendrait apparemment, le vieillard avait dĂ©jĂ  enterrĂ© tous ses amis il y a bien longtemps. Une cĂ©rĂ©monie en petit comitĂ©, une nouvelle dalle de marbre au fond du domaine avec une Ă©pitaphe laconique, rien de plus. Peut-ĂȘtre qu'ils feraient juste un effort d'habillement et pour ne pas s'insulter de la matinĂ©e. Ebenezer se dit qu'ils Ă©taient quand mĂȘme tombĂ©s bien bas et dĂ©cida que c'Ă©tait la faute de tout le monde sauf la sienne. Ses parents, son frĂšre et sa sƓur tiraient exactement la mĂȘme conclusion Ă  ce genre de rĂ©flexions. Midi arriva sans que l'horloge ne sonne. Le brun avait fini le premier Ă©tage oĂč il n'avait rien trouvĂ© d'intĂ©ressant. Des piĂšces en enfilades, de vieux objets plus souvenirs-breloques que prĂ©cieux, des moutons de poussiĂšres et des toiles d'araignĂ©es. Les bibliothĂšques, les trĂ©sors et les objets magiques se trouvaient un peu moins Ă  la portĂ©e des premiers visiteurs venus. Logique. Il dĂ©cida qu'il explorerait le reste de l'habitation plus tard et qu'il allait sortir s'aĂ©rer un peu. Il fit le tour du domaine sur un vieux balai trouvĂ© dans la remise. La forĂȘt qui encadrait la bĂątisse et le sentier semblait totalement dĂ©pourvue d'animaux. C'Ă©tait un peu bizarre. Il nota Ă©galement que tout Ă©tait extrĂȘmement silencieux que ce soit dans la maison ou Ă  l'extĂ©rieur. Il commença Ă  pleuvoir, Ebenezer continua son chemin et arriva au niveau du portail. Il se souvint d'avoir tiquĂ© sur ce dernier en arrivant. Il le franchit, laissa un des battants Ă  moitiĂ© ouvert et le contempla longuement. Des grilles en arabesques entourĂ©es des murs de pierre, une serrure vraisemblablement ensorcelĂ©e, une boĂźte aux lettres. Le garçon sourit, il avait trouvĂ© ce qui clochait. Chez les sorciers, personne n'avait de boĂźte aux lettres, les hiboux menaient directement le courrier aux destinataires. Il essaya de l'ouvrir sans forcer mais celle-ci Ă©tait fermĂ©e. Elle semblait ni vieille ni rĂ©cente. En rĂ©alitĂ©, elle Ă©tait juste lĂ , sans la moindre inscription dessus, sans que personne ne la remarque. Il regarda par la fente pour voir si elle contenait quelque chose, Ă©clairant l'intĂ©rieur avec sa baguette. Au premier coup d’Ɠil, il ne discerna rien, au second, il aperçut un reflet blanc. Il dĂ©coupa le haut de la boĂźte avec un diffindo. Il y avait bel et bien une lettre dedans. Ebenezer la dĂ©plia et commença Ă  la lire, malgrĂ© la pluie qui faisait couler l'encre. Il manquait des mots, l'Ă©criture Ă©tait encore pire que celle du brun qui Ă©tait rĂ©putĂ© pour ĂȘtre illisible et fautes d'orthographes et ratures Ă©taient en vedettes. La derniĂšre phrase semblait mĂȘme avoir Ă©tĂ© Ă©crite par quelqu'un d'autre un enfant vu la calligraphie. .... dans 2 heure je serai mort, c'est le gardien qui arrive il a trouvĂ© la sortie de la ... vous allez regretter d'ĂȘtre observateur, c'est l'ereur de ma vie jamais du m'installer ici, mais le grenier m'a .... n'y allez pas, ce qui se cache est trop dangereux, j'ai passĂ© des annĂ©es Ă  tenter d'en percer le mystĂšre maintenant ... partez d'ici, tout de suite ! pas grave pour elleQuand le temps avancera, surtout, fuyez !trois, araignĂ©es, lumiĂšre, tic-tac, tic-tac, ciel, montez pas au grenier.......................................................................je veux rentrer !Ok.... Ça c'Ă©tait inattendu. Il relut trois fois la lettre et ne comprit rien Ă  part que son auteur Ă©tait vraisemblablement mort et qu'il avait un grain. Il analysa le papier et ne pu le dater. Comme la boĂźte aux lettres, il semblait sans Ăąge. L'histoire du temps qui avance, des araignĂ©es, ça ne voulait rien dire. La seule chose claire Ă©tait qu'il ne fallait pas aller au grenier. Ebenezer dĂ©cida que c'Ă©tait le prochain lieu oĂč il irait. Il rentra Ă  la maison en vitesse, dehors il pleuvait des cordes dĂ©sormais. Il s'installa dans un vieux bureau non loin de sa chambre et rĂ©flĂ©chit. Cette lettre Ă©tait un avertissement mais un avertissement bien cachĂ©. Parce que d'habitude, les avertissements, c'Ă©tait bien mis en Ă©vidence, en gras, en rouge, pour que personne ne le rate et lĂ , Ebenezer avait bien failli passer Ă  cĂŽtĂ©. Un avertissement pour les observateurs mentionnĂ©s dans la lettre alors ? Peut-ĂȘtre. Dans tous les cas, c'Ă©tait bizarre et ça avait eu l'effet inverse sur Ebenezer qui voulait dĂ©sormais percer le mystĂšre. Il passa le reste de sa journĂ©e ainsi que sa soirĂ©e Ă  chercher l'accĂšs au grenier. Lorsque sonna minuit, il n'avait toujours rien trouvĂ©. Le lendemain, l'enterrement se dĂ©roula dans le plus grand silence. Il se demanda si ce n'Ă©tait pas le vieil oncle qui avait Ă©crit la lettre. C'Ă©tait plausible mais invĂ©rifiable, surtout qu'il ne semblait pas avoir Ă©tĂ© assassinĂ© par un gardien quelconque sorti du grenier. Il continua ses recherches, lorgnant chaque millimĂštre de plafond pour discerner une trappe mais cela se solda par un Ă©chec. Échec rĂ©itĂ©rĂ© aux jours suivants oĂč, un peu frustrĂ©, Ebenezer dĂ©cida d'enrĂŽler son petit frĂšre dans sa quĂȘte de grenier. Il lui montra mĂȘme la lettre. Chaque nuit, l'horloge sonnait Ă  l'heure du crime, chaque nuit elle rĂ©veillait tous les endormis et faisait sursauter les autres. Un soir, les deux sorciers arrivĂšrent pile Ă  la bonne heure pour voir l'aiguille des heures arriver sur le douze et constatĂšrent avec surprise que la trotteuse avança d'un cran. Tic Ils se regardĂšrent. Tic Dong Elle s'Ă©tait remise Ă  reculer. Tac Tic Dong Tac Tic Dong TacIls se prĂ©cipitĂšrent Ă  l'Ă©tage, guidĂ©s par une sorte d' DongTacIls grimpĂšrent les marches quatre Ă  DongTacTic DongTacPlus que six coups, Ebenezer comptait. Ils arrivĂšrent dans sa chambre, juste au-dessus du douze et levĂšrent les yeux. Dong Cinq. Une trappe en bronze Ă©tait lĂ . Dong Plus que quatre. Williamson jeta un sort pour l'ouvrir. Dong Ebenezer avait placĂ© en vitesse une chaise dessous, grima sur cette derniĂšre et sauta. Il rĂ©ussit Ă  attraper le rebord de la trappe. Dong Il se hissa dans l'ouverture, Dong attrapa la main de son frĂšre pour l'aider Ă  grimper. Dong La trappe se referma derriĂšre eux, ils Ă©taient plongĂ©s dans le le temps avancera, surtout, fuyez !Trop tard...- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Voix angoissĂ©e, Williamson avait moins l'habitude de se mettre dans le pĂ©trin qu' On avance. Et en silence. Je sais pas trop ce qu'il y a brun sortit sa baguette et chuchota un Lumos. Il fit quelques pas. Le plancher craquait au moindre effleurement, trĂšs vite il prĂ©fĂ©ra marcher sur les poutres. Son frĂšre le suivait Ă  la trace. Tout Ă©tait vide hormis des bouts de cloison qui se dressaient en quinconce. Comme s'il y avait eu jadis des piĂšces et que certains murs avaient disparu. On entendait seulement la respiration des sorciers et le bruit de leur pas. Ebenezer se pencha pour toucher le sol, il n'y avait pas le moindre grain de poussiĂšre. Au loin retentit les douze coups de minuit de l'horloge de l'entrĂ©e. Il fronça les sourcils, son frĂšre n'avait pas l'air d'avoir entendu alors il prĂ©fĂ©ra ne pas en parler, il ne voulait pas se retrouver avec un garçon paniquĂ© sur les bras. Ils continuĂšrent et deux minutes plus tard les douze coups retentirent de nouveau. Plus forts cette Eb ? ...- Chut !Cela faisait deux fois, Ebenezer avait peur de comprendre. Il Ă©teignit sa baguette, fit signe Ă  son frĂšre de faire de mĂȘme. Ce dernier n'avait pas du tout l'air rassurĂ©. Dong, Dong,... Dong. Au douziĂšme, l'aĂźnĂ© plaqua sa main sur la bouche de l'autre pour l'empĂȘcher de hurler et ne bougea plus. A cĂŽtĂ© d'eux, quelque chose bougeait et l'atmosphĂšre devint pire que glaciale. Le run se rĂ©cita la table de quatorze pour rester calme et priait pour que le blond ne se dĂ©batte pas trop fort. Dong, Dong,... Dong. Ebenezer respira un grand coup, la menace Ă©tait passĂ©e, plus de prĂ©sence inquiĂ©tante, plus que le silence et les Ă©tranges cloisons. Il voyait oĂč le fou qui avait Ă©crit la lettre voulait en venir et il commençait Ă  se dire qu'il n'Ă©tait pas si fou que ça. Le mot suivant Ă©tait araignĂ©e. Il n'avait pas croisĂ© d'animaux depuis qu'ils Ă©taient arrivĂ©s dans ce manoir perdu. Il aurait presque aimĂ© que ça continue Allez ! On avance !- T'es sĂ»r ? On devrait pas se casser ? Ça devient bizarre Tu veux pas savoir ce qu'il se passe ?Signe de tĂȘte nĂ©gatif qu'Ebenezer devina plus qu'il ne le C'est trop tard de toute façon. Le passage est allait avoir le droit Ă  l'engueulade du siĂšcle quand ils seraient revenus, ça se voyait Ă  des kilomĂštres que Williamson irait cafter leur petite escapade aux parents et, une chose que ces derniers ne supportaient pas c'Ă©tait bien qu'Ebenezer entraĂźne son frĂšre dans ses plans dangereux. Tant pis, il se vengerait, il avait encore le temps pour y penser. D'abord, il fallait continuer Ă  avancer. Ils arrivĂšrent au niveau d'une Ă©niĂšme cloison. DerriĂšre, il y avait une silhouette recroquevillĂ©e. Ebenezer sursauta, Williamson poussa un cri de surprise. Un bruit retentit plus loin. Le brun, coeur battant Ă  la chamade, baissa sa baguette vers la forme qui n'avait pas bougĂ© d'un pouce. C'Ă©tait un squelette. Un squelette d'enfant si on se fiait Ă  la taille. Le bruit se rapprocha, c'Ă©tait un bruit de pattes qui glissaient sur le plancher. Le brun Ă©tait prĂ©parĂ©, il y en aurait au moins huit. Ce fut ce moment-lĂ  que choisit le benjamin pour partir en courant et en hurlant. Une silhouette sphĂ©rique bondit vers lui, il trĂ©bucha quand celle-ci lui atterit dessus et le jeune sorcier passa Ă  travers le plancher fragile, l'acromentule - ou l'araignĂ©e gĂ©ante, Ebenezer ne savait pas trop - toujours accrochĂ©e Ă  lui. Ce dernier, tĂ©tanisĂ©, s'Ă©tait contentĂ© de regarder la scĂšne en retenant sa ne fut qu'au bout de trente secondes qu'Ebenezer se remit Ă  inspirer. Bon, une pierre de coup, il Ă©tait dĂ©barrassĂ© de son frĂšre froussard et de l'araignĂ©e. Il n'avait plus qu'Ă  continuer le chemin. Toujours sur les poutres, il avait eu bien raison de ne pas marcher sur le plancher, main gauche crispĂ©e autour de sa baguette, il dĂ©passa le squelette qui n'annonçait rien de rassurant. Il passa dix bonnes minutes Ă  avancer sans que rien ne le trouble avant de tomber sur une toile d'araignĂ©e gĂ©ante. Vraisemblablement, il n'y avait qu'une araignĂ©e si on se fiait au singulier de la lettre mais, prudent, il prĂ©fĂ©ra contourner soigneusement la toile, veillant Ă  ne frĂŽler aucun fil tout en se prĂ©parant Ă  balancer un Arania ExumaĂŻ au moindre bruit. Rien ne vint et cela le rassura. Les araignĂ©es gĂ©antes n'Ă©taient pas dans son top dix des crĂ©atures les plus cool. Il arriva au niveau d'une autre cloison. Celle-lĂ , au lieu d'ĂȘtre grisĂątre comme les autres, Ă©tait rĂ©flĂ©chissante. Comme un miroir. Bon, il n'avait plus qu'Ă  y aller. Il ne savait pas trop quoi faire alors d'abord il la regarda. La cloison lui renvoya son regard. Il avait une vue d'ensemble sur le chemin qu'il avait parcouru. D'abord lui, toujours un peu trop maigre, toujours un peu trop de cernes, il avait l'air encore plus pĂąle que d'habitude. Au loin, on discernait mĂȘme la petite silhouette blanche du squelette. Plus proche, il y avait la toile et dans la toile, une forme noire commençait Ă  s'animer. Puis une deuxiĂšme. Puis une troisiĂšme. Puis tellement qu'il ne pouvait plus les compter. Et toutes convergeaient vers un seul point. cria, jeta un ou deux sorts contre les araignĂ©es mais elles Ă©taient trop nombreuses. Il se recula, dos Ă  la cloison et, alors qu'il Ă©tait censĂ© juste la toucher, il passa au travers. Épreuve du miroir, faite. Devant lui se tenait une piĂšce Ă©trangement similaire Ă  celui qu'il venait de quitter sauf que la lumiĂšre du soleil l’inondait. Il fit le chemin en sens inverse, il courait presque et, Ă  l'endroit-miroir oĂč il avait accĂ©dĂ© au grenier avec son frĂšre, la trappe Ă©tait lĂ . Il l'ouvrit sans effort, une Ă©chelle Ă©tait mĂȘme posĂ©e pour descendre sans problĂšme jusqu'Ă  l'Ă©tage suivant. La chambre Ă©tait similaire Ă  celle qu'il avait laissĂ©. La poussiĂšre en moins, des chants d'oiseaux en plus. Comme si son cĂŽtĂ© du miroir Ă©tait la copie sans vie de ce cĂŽtĂ©-ci. Il descendit jusqu'Ă  l'entrĂ©e, appelant son frĂšre, la bonne, mĂȘme ses parents mais seuls les oiseaux et un ou deux vrombissements de mouche lui rĂ©pondirent. Des jouets d'enfant traĂźnaient un peu partout, des dessins moches dĂ©coraient les murs et les bonhommes bĂątons peints semblaient le suivre du regard avec leur sourire figĂ©. ArrivĂ© dans le hall, il se tourna vers l'horloge et constata que la trotteuse tournait Oh salut ! On se connait ? DĂ©s fois j'oublie les visages... C'est pour ça que je les dessine ! T'es lĂ  pour jouer ?DerriĂšre lui, une petite fille Ă©tait arrivĂ©e. Grands yeux bleus, boucles brunes, vĂȘtements sortant d'un autre Ăąge, environs sept ans. Ebenezer avait sursautĂ© quand elle avait ouvert la bouche, il avait failli lui balancer un malĂ©fice. Il secoua la tĂȘte, non ils ne se connaissaient Ah. T'es un ami du magicien ?Nouveau non de la Dommage, il Ă©tait vraiment gentil. Il venait me voir souvent. On jouait Un magicien ? C'Ă©tait pas un sorcier plutĂŽt ?La petite s'Ă©nerva. C'Ă©tait un Ă©trange spectacle, les murs vibraient comme si sa colĂšre se rĂ©percutait sur toute la demeure. Puis on avait presque l'impression qu'elle fumait. Ebenezer se recula d'un pas. Il shoota sur un jouet, un vieux cheval de bois qui glissa jusqu'Ă  une marelle dessinĂ©e Ă  la Non, pas un sorcier. Un sorcier c'est mĂ©chant. Sara Ă©tait une sorciĂšre. Maman l'autorisait Ă  venir ici jouer des fois. Mais elle a Ă©tĂ© mĂ©chante avec moi ! Je me suis Ă©nervĂ©e et elle bougeait plus. Alors elle a fini au grenier ! Puis toi aussi tu vas finir dans le grenier si tu... si tu....Le brun eut peur de comprendre. Il sourit mĂ©caniquement. Il remarqua qu'il Ă©tait toujours cramponnĂ© Ă  sa baguette et il remarqua Ă©galement que la fillette avait arrĂȘtĂ© de crier pour regarder les 24,93 centimĂštres d'orme que le garçon tenait. Elle fumait toujours, un espĂšce de nuage noir sortait d'elle et les jouets au sol se mirent Ă  T'ES SORCIER !- Oui mais toi aussi p*tain !Le stress le rendait grossier. Il commençait Ă  voir oĂč ça voulait en venir et c'Ă©tait pas rassurant. Une fillette Ă©levĂ©e loin de sa famille de sorciers, dans un quelconque Ă©tablissement hostile Ă  la magie. Enfance brimĂ©e, la famille la rĂ©cupĂšre mais trop tard. Ils se retrouvent avec un obscurial sur les bras. Dix ans d'espĂ©rance de vie mais ils veulent que leur gamine vive. Ils devaient ĂȘtre sacrĂ©ment douĂ©s comme sorciers et s'y ĂȘtre mis Ă  plein. Ils ont liĂ© la baraque et la fillette ensemble, ont bloquĂ© le temps grĂące Ă  l'horloge qu'ils ont dĂ©traquĂ© pour l'occasion et ont envoyĂ© le tout dans une dimension parallĂšle. Depuis la gamine y Ă©tait bloquĂ©e. Au dĂ©part, elle devait recevoir de la visite de sa famille, par le biais du passage par le grenier et certainement par un autre plus praticable vu que des enfants Ă©taient venus lĂ . Puis Sara - une sƓur, une cousine ? - lui piqua un jouet ou un truc du genre et la petite pĂ©ta les plombs, l'obscurus sortit, Sara fut tuĂ©e et cachĂ©e dans le grenier. Il n'aurait pas fallu que ça se sache... Puis un jour, le magicien Ă©tait arrivĂ©. La gamine semblait s'effacer de plus en plus pour laisser la place au nuage noir et Ebenezer avait beau ne pas ĂȘtre complĂštement nul en duel, la peur avait beau le rendre plus fort en gĂ©nĂ©ral, il savait qu'il ne faisait pas le poids. Il invoqua un bouclier qui rĂ©sista Ă  la premiĂšre charge de la crĂ©ature. Il avait ratĂ© un truc. Il fallait qu'il se souvienne de la lettre. Il y avait quoi Ă  la fin ? La phrase d'enfant. Cela devait ĂȘtre la petite qui l'avait Ă©crite. Le magicien avait du essayer de la faire sortir, ou lui dire qu'il la ferait sortir puis il s'Ă©tait rendu compte de ce qu'elle Ă©tait. "Pas grave pour elle" Il avait Ă©tĂ© d'ailleurs suffisamment malin pour lui dire qu'il Ă©tait magicien et pas sorcier. Nouvel assaut, Ebenezer fut projetĂ© contre le six de l'horloge avant de retomber sur le sol. Il hurla de douleur, le chiffre l'avait brĂ»lĂ© comme l'aurait fait du fer blanc. RĂ©flĂ©chis ! RĂ©flĂ©chis ! RĂ©flĂ©chis ! Il y avait un gardien de mentionnĂ©. Mais le gardien avait tuĂ© l'homme donc il n'aiderait pas Ebenezer. Il se releva difficilement. Les tic-tac de l'horloge s'accĂ©lĂ©raient au fur et Ă  mesure jusqu'Ă  devenir un bruit continu. Le gardien, c'Ă©tait tout bĂȘtement le temps. Plus on restait avec la gamine, plus le temps dans sa dimension accĂ©lĂ©rait. C'Ă©tait Ă  la limite de l'imaginable au niveau magie, il soupçonna l'obscurus de provoquer ça pour finir plus vite ses adversaires. La crĂ©ature avait du d'ailleurs renforcer tous les malĂ©fices, sortilĂšges et envoĂ»tements de la baraque, sans mĂȘme le vouloir. Ce qui expliquerait l'atmosphĂšre pesante et l'absence d'animaux du vrai cĂŽtĂ© qui avaient du fuir le trop plein de magie. A cet instant prĂ©cis, Ebenezer vieillissait Ă  vue d’Ɠil. Il fallait qu'il sorte d'ici, contrairement Ă  l'auteur de la lettre qui avait voulu rester avec la gamine et s'Ă©tait retrouvĂ© piĂ©gĂ©. Il voltigea de nouveau, retomba lourdement sur la marelle. Nez entre le sept et le huit. Il leva les yeux qui s'Ă©carquillĂšrent en regardant la case juste !L'obscurus prit une pause. Il devait se dire que c'Ă©tait du tout cuit. Trop facile pour lui de tomber sur un petit sorcier esseulĂ©. Il ne semblait mĂȘme plus vouloir attaquer, le temps se chargerait tout seul de le finir. Sauf qu'il ne remarqua pas que le petit sorcier s'Ă©tait relevĂ© pour jouer Ă  la marelle et qu'il disparut quand il sauta sur le ciel....Il avait atterri Ă  plat ventre sur le tapis vert de l'entrĂ©e de la maison, pile devant l'horloge qui continuait de fonctionner de travers. La premiĂšre chose qu'il constata Ă©tait qu'il n'avait pas mal au dos. Ni ailleurs si on exceptait une lĂ©gĂšre douleur au niveau de la jambe qui s'apparentait Ă  un bleu sur le tibia. Il semblait avoir son Ăąge habituel Ă©galement. La deuxiĂšme chose qu'il constata Ă©tait que ses parents et son frĂšre se tenaient lĂ  et le toisaient de toute leur hauteur. Il se releva et esquissa son plus beau sourire insolent. Et lĂ  commença l'engueulade de l'annĂ©e. D'abord, Williamson avait disparu pendant six jours dans le grenier alors que selon lui il n'Ă©tait parti que trente minutes maximum. Il Ă©tait revenu en trouant le plafond avec une acromentule Ă©norme sur le dos. Il avait failli mourir empoisonnĂ© juste parce qu'il avait Ă©tĂ© entraĂźnĂ© dans cette histoire sordide. Puis Ebenezer n'avait-il pas un brin de jugeote ? Si quelqu'un disait qu'il ne fallait pas aller dans le grenier d'une vieille demeure glauque et bien il ne fallait pas y aller ! Simple esprit de conservation ! RĂ©sultat, lui, il avait disparu dix jours et on l'avait cherchĂ© partout. Pour la peine, il n'aurait pas sa part de l'hĂ©ritage, c'Ă©tait ça d'inquiĂ©ter tout le monde. Le brun les soupçonna de ne pas avoir Ă©tĂ© inquiets du coup, il leur dit, ajouta que de toute façon tous les moyens Ă©taient bons pour le lĂ©ser, qu'il Ă©tait mal-aimĂ© et que si la fortune se rĂ©vĂ©lait ĂȘtre de l'or de farfadet, bah ce serait bien fait. Il partit en claquant la porte. De toute façon, il avait fouillĂ© la maison et - Ă  part l'obscurial dans le grenier - il n'y avait vraiment rien de plus intĂ©ressant que des moutons de poussiĂšre.

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